Histoire du chevalier Bayard

 

Histoire du chevalier Bayard

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Pierre Terrail 1er, l'arrière-grand-père du chevalier, avait construit en 1404, au lieudit Bayard, une maison forte, qu'on appelait alors une tour. 

Lieudit

Ce lieudit était situé dans le mandement d'Avalon, formé des communes actuelles de St-Maximin et de Pontcharra en Dauphiné. Jusque en 1550, cette tour appartiendra à la famille Terrail et notre chevalier y est très probablement né. 

Généalogie

Sa généalogie est connue avec plus ou moins de sincérité ; des différents textes la relatant, on peut en tirer un tableau récapitulatif (généalogie de Bayard).

Auteurs

La majorité des auteurs le font naître en 1476, suite à une déclaration approximative de Champier. Vu le déroulement de sa carrière, il est difficile d'admettre cette date ; il vaut mieux situer sa naissance en 1474 ou peut-être même en 1473. 

Enfance

On sait peu de choses sur l'enfance du jeune Bayard ; elle s'est déroulée à Pontcharra sur cette colline de Brâme-Farine qui borde le château et qui doit son nom très probablement à la présence de loups.

Hélène Alleman

La jeunesse de Bayard a dû être marquée par un père grand blessé de guerre et une mère pieuse, Hélène Alleman, issue d'une des plus puissantes familles dauphinoises et dont le frère, Laurent Alleman, était évêque de Grenoble. 

Nobles

À cette époque, dans les familles nobles, seul l'aîné des enfants héritait du domaine. Les autres devaient se tourner vers les armes ou vers les ordres (le rouge ou le noir).

Pierre Terrail 

Puisqu'il est entré en pagerie, Pierre Terrail ne devait pas être l'aîné, ni l'héritier du domaine, à moins qu'il ait renoncé à une partie de ses privilèges au bénéfice de son frère Georges.

Château

Accompagné par un lieutenant du gouverneur, le futur chevalier quitte le giron familial le 8 avril 1486, à l'âge de 12 ou 13 ans, pour se présenter à la cour du jeune duc Charles 1er de Savoie, fixée alors temporairement au château de la Pérouse à Montmélian. 

Savoie

Pendant 4 ans, à la cour de Savoie, résidant surtout à Turin, il apprendra la condition de page. 

Duc

Durant l'hiver 1486-87, le duc va attaquer son beau-frère, le marquis de Saluces, et, puisque les pages accompagnaient le seigneur, Bayard a probablement participé à cette guerre contre Saluces où il a pu servir comme estafette.

Riquet

Après la mort précoce du duc en 1490, la régente Blanche, effrayée par l'état des finances, restreint le train de vie de la cour ; Pierre Terrail, surnommé Riquet puis Piquet, doit revenir à Grenoble où il est sans doute recueilli par le gouverneur Philippe de Bresse, oncle du roi de France, auquel il va le présenter. 

Louis 

Mais c'est un autre neveu de Philippe, le jeune Louis du Luxembourg, comte de Ligny, qui prendra Bayard à son service. 

Formation

Il semble que la page aille poursuivre alors sa formation guerrière en Picardie autre zone frontière auprès du capitaine Louis d'Ars, commandant les troupes de Ligny.

2000002982373Charles VIII (roi de France).

Louis XI

Louis XI avait été un roi très ambitieux, soucieux d'agrandir à tout prix le domaine de France. Son fils Charles VIII, épris de combats, voulait poursuivre dans cette voie en allant conquérir le royaume de Naples qui avait appartenu au 13e siècle à l'un de ses aïeux, Charles d'Anjou.

Alpes

Il franchit les Alpes en 1494 et s'avance sans obstacle jusqu'à Naples. Pierre Terrail l'accompagne au sein de la compagnie de Ligny, mais une coalition italienne se forme contre les Français qui doivent en hâte quitter le pays conquis. 

Bataille

Elle leur coupe la route près de Parme, à Fornoue, et le 6 juillet 1495, leur livre une courte bataille dont les Français sortiront à grand-peine vainqueurs. 

Bayard

Le jeune Bayard, âgé d'à peine 20 ans, y a peut-être combattu, au sein d'une armée dont la bravoure sera qualifiée de furia francese.

Succession

L'année suivante, Pierre Terrail rejoint le Dauphiné pour y régler la succession de son père ; selon certains auteurs, il serait alors devenu seigneur de Bayard.

2000002982373Louis XII de France.

Charles VIII

En 1498, Charles VIII meurt à 27 ans d'un accident. Son successeur Louis XII revendique non seulement le royaume de Naples, mais également le duché de Milan où avait régné la famille de sa grand-mère Visconti. 

Milan

En été 1499, l'armée française, avec Bayard et son capitaine Ligny, passe encore les Alpes et, dès octobre, prend facilement Milan au duc Ludovic le More. Le gros de l'armée se retire, Bayard reste en garnison en Lombardie.

Hostilités

En février 1500, les hostilités recommencent. Ludovic a reconstitué une armée et reprend Milan.

Épisode

Un épisode rocambolesque se serait alors produit, la capture de Bayard par Ludovic le More : poursuivant seul dans la campagne un groupe de cavaliers ennemis, Bayard pénètre à leur suite dans Milan.

Prisonnier

Fait prisonnier, il est conduit auprès de Ludovic, qui le traite avec honneur, lui rend ses armes, sa monture et sa liberté ! Cet épisode serait caractéristique des mœurs de l'époque et de l'esprit de chevalerie, mais il est très certainement inventé.

Défection

En avril, par suite d'une défection de son contingent suisse, Ludovic est fait prisonnier (Il sera enfermé pendant 10 ans, jusqu'à sa mort, à Loches ; ce traitement peu chevaleresque fait douter de la réalité de l'épisode précédent.)

Grade

Les Français soumettent tout le Milanais et une troupe, dont celle de Ligny, reste en garnison à Milan. Bayard est nommé peu après le guidon de la compagnie ; c'est son premier grade militaire. 

Escarmouches

Bien qu'il se produisent quelques escarmouches, commence alors une période de répit et, selon certains auteurs, c'est peut-être là qu'aurait été conçue Jeanne Terrail, la fille naturelle de Bayard.

Louis XII

Louis XII s'accorde bientôt avec Ferdinand d'Espagne pour se partager le royaume de Naples et y envoie son armée.

Chevalier

Notre chevalier séjourne dans les Pouilles, à Minervino-Murge, où il garde les terres du comte de Ligny, marié à une princesse italienne, bien vite, Français et Espagnols s'affrontent et les hostilités reprennent.

Siège

Bayard s'illustre au siège de Canosa di Puglia. Il fait partie des onze champions qui combattront sans résultat, mais avec brio, onze Espagnols devant Trani (1502).

Duel

Peu après, un duel d'honneur l'opposera au chef espagnol Sotomayor, redoutable guerrier que Bayard blessera à mort. Ces exploits, racontés plus tard par Champier et enjolivés par le Loyal serviteur, ont dû rendre dès lors le chevalier célèbre en France, en Savoie, en Italie et même en Espagne.

Armée

En octobre 1503, l'armée, après la défaite de Cérignola, se replie sur les bords du Garigliano, au nord de Naples ; là, sur un pont de bateaux, Bayard a tenu tête seul face à 200 Espagnols.

Action 

Cette action d'éclat, entrée dans la légende, porte à son comble la réputation de Bayard (Cependant, Guichardin ne dit pas un mot de Bayard dans les cinq pages qu'il consacre à la bataille du Garigliano.)

Trêve

Mais l'armée française capitule à Gaëte. Louis XII signe une trêve avec l'Espagne, abandonne Naples, mais conserve le Milanais.

Révolte

En 1507, le roi part réprimer une révolte à Gênes. Bayard, qui a quelques problèmes de santé et se faisait soigner à Lyon, se joint malgré tout à l'expédition.

Bastillon

Il se distingue dans la prise du bastillon où il attaque au premier rang ; le lendemain, Gênes capitule et Louis XII y entre victorieux.

Capitaine

Deux ans plus tard, selon certains auteurs, le roi nomme Bayard capitaine et lui confie une compagnie de gens d'armes (30 lances et une unité d'infanterie).

Guerre

Louis XII, Maximilien d'Autriche et le pape Jules II s'allient pour déclarer la guerre à la république de Venise qui étend démesurément ses possessions. 

Hostilités

Les hostilités s'ouvrent en mai 1509 par une éblouissante victoire française à Agnadel ; les Français occupent Vérone et une partie du Frioul. 

Vénitiens

Les Vénitiens se ressaisissent, reprend Padoue et cherche à désagréger l'alliance ennemie. Maximilien se retire du conflit, puis en 1510, Jules II se retourne contre la France, entraînant avec lui, dans la Sainte Ligue, les mercenaires suisses qui, pendant cinq ans, refuseront leurs services au roi de France. 

Déclin

C'est le début du déclin de la puissance française dans le Milanais.

Bayard

En 1512, Gaston de Foix et Bayard font reculer le pape et dégagent Ferrare, puis occupent Bologne. 

Blessé

Bayard marche à Brescia, alors aux mains des Vénitiens, il est grièvement blessé au cours de l'attaque de la ville ; transporté chez de riches bourgeois, il protégera l'honneur de ses hôtes, sauvera leur maison du pillage, et même distribuera à leurs filles l'argent remis par ses hôtes en remerciement de sa protection.

Guéri

À peine guéri, il rejoint Gaston de Foix devant Ravenne pour participer à une victoire éclatante et coûteuse, où Gaston de Foix trouve la mort (1512). Dans un combat autour de Pavie, Bayard est à nouveau blessé ; il rentre se faire soigner à Grenoble.

Armée

L'armée, épuisée, revient en France. Bayard va combattre ensuite en Navarre, puis en Picardie contre Henry VIII d'Angleterre qui a envahi la France.

Prisonnier

Il sera, une seconde, fois fait prisonnier à Guinegatte (1513, bataille peu glorieuse dite journée des éperons), mais sera libéré contre une rançon payée par Louis XII.

Pape

En 1514, le pape Léon X succède à Jules II. Venise redevient l'alliée de la France. Mais c'est, une année, triste pour la cour de France, où séjourne alors Bayard. 

Successeur

Anne de Bretagne meurt à 38 ans, sans avoir donné de successeur au roi. Louis XII se remarie avec la fille du roi d'Angleterre, Marie Tudor. 

Mort

Elle a 18 ans, lui 52 et il meurt trois mois plus tard, le 1er janvier 1515.

2000002982373François Ier est également un roi de guerre.

Cousin

Son cousin François 1er devient roi de France. Le 20 janvier, il nomme Bayard lieutenant général du Dauphiné. 

Distinguer

Pendant neuf ans, jusqu'à sa mort, il va se distinguer dans sa province par son dévouement et ses compétences d'administrateur.

Fléaux

Il lutte contre les fléaux, la peste, la famine, les inondations et contre les pillards qui profitaient sans vergogne des calamités ; il apportera aussi un minimum d'humanité dans les prisons de Grenoble.

Roi

Le nouveau roi est décidé à reconquérir le duché de Milan. Mais les Suisses bloquent les cols nordiques, les plus accessibles, dont celui du Mont-Genèvre, en août, Bayard est chargé de préparer le passage des Alpes par un col haut-alpin, plus méridional. 

Traversée

On ne sait pas s'il est passé avec quatre compagnies par le Queyras (le col de La Croix, le col Agnel collem Agnis elon Rivail ou par l'Ubaye (le col Maurin) à plus de 2600 m d'altitude, mais leur traversée n'a pas été éventée par les armées gardant le marquisat de Saluces.

Villafranca

À Villafranca, la petite troupe française surprend et fait prisonnier en plein banquet le capitaine papal Prosper Colonna et ses cavaliers. 

Armée

Quant au gros de l'armée française, elle passe par le col de Larche en Ubaye où elle aménage une route ; elle évitera ainsi les garnisons suisses dont une partie s'enfuit, libérant le Mont-Genèvre, où passera alors l'artillerie lourde.

Marignan

Le 13 septembre 1515, l'armée campe au sud de Milan occupé par les Suisses qui se lancent à l'assaut des Français : c'est la bataille de Marignan, remportée au bout d'une trentaine d'heures surtout grâce à l'artillerie et avec l'aide des Vénitiens. 

Combat

Le roi a participé au combat. Selon Symphorien Champier, au soir de la victoire, donc le 14 septembre, de nombreux jeunes nobles sont armés chevaliers par leur capitaine et, sur sa demande insistante.

François Ier

François Ier lui-même a été adoubé par Bayard. Aymar du Rivail écrit : et finito conflictu Rex a Bayardo fieri miles voluit (le combat terminé, le roi voulut être fait chevalier par Bayard).

Traité 

En ce mois de septembre, François Ier signera avec les Suisses un traité de paix qui, malgré son coût élevé, devait s'avérer définitif.

Empereur

Dès 1520, le nouvel empereur germanique Charles Quint, également roi d'Espagne, accentue les menaces aussi bien en France qu'en Italie.

Flandres

L'invasion par les Flandres doit être contenue et Bayard est chargé de défendre Mézières pour interdire la marche vers Paris (1521).

Siège

L'armée impériale dans laquelle ne régnait pas une entente parfaite démoralisée par d'habiles stratagèmes, finit par lever le siège.

Action

Cette action mémorable sera récompensée par l'octroi du grand collier de Saint-Michel à Bayard qui, de plus, se verra affecter désormais une compagnie de 100 lances.

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Pierre du Terrail, Seigneur du Terrail.

Lieutenant

Bayard a été nommé lieutenant général du Dauphiné par François Ier le 20 janvier 1515. C'est une nomination surprenante et très honorifique. 

Provinces

À cette époque, les provinces étaient dirigées par un gouverneur, noble de haut rang n'y résidant pas et s'en souciant très peu. 

Adjoint

C'est son adjoint, le lieutenant-général, qui, en fait, dirigeait la région. En 1515, le Dauphiné avait pour gouverneur le duc de Longueville (dunois III). Bayard exercera sa fonction pendant plus de 9 ans, jusqu'à sa mort.

Œuvre 

On connaît mal cette facette de l'œuvre de Bayard ; Champier n'en parle pas, peut-être à cause de la partialité de ses sources ou de sa trop grande précipitation dans l'écriture de son livre. 

Informations

Les premières informations sur le sujet semblent être données dans le livre d'Expilly ; on en trouvera aussi dans celui Camille Monnet, dans les actes des Rencontres Bayard de 1997 et dans Histoires croisées (article de Georges Salamand).

Peste

La peste est le principal fléau auquel Bayard a été confronté. Elle sévissait épisodiquement depuis 1348, était très contagieuse et provoquait beaucoup de décès. 

Contagion

Bayard dut prendre des mesures pour restreindre la contagion (isolement des malades, restrictions de circulation ...) et assurer des soins corrects aux pestiférés grâce à une réquisition de médecins. 

Épidémie

C'est en 1520 que sévit l'épidémie la plus violente de l'histoire du Dauphiné.

Inondations

Il s'est attaché également à limiter les effets des inondations du Drac, qui faisaient périodiquement le malheur de Grenoble. 

Solutions

On sait qu'il n'a pu hélas y apporter de solutions définitives, pas plus d'ailleurs que Lesdiguières ne le fera un siècle plus tard, Louis XIVC'est seulement avec Louis XIV que le Dragon sera à peu près maîtrisé.

Brigands

Bayard eut à défendre sa province contre des bandes de brigands qui profitaient des catastrophes pour piller la région. On sait par exemple qu'il a défait une bande à Moirans en mai 1523. 

Spéculateurs

Il poursuit également les spéculateurs qui opprimaient le peuple dans les mêmes circonstances.

Témoignage

Le témoignage majeur sur la qualité de son activité administrative est fourni par la piété et la douleur de la foule nombreuse assistant à ses funérailles dont Champier dit qu'elles furent dignes d'un prince. 

Aide 

En effet, Bayard s'était fortement impliqué dans l'aide aux deshérités, aux malades, aux pestiférés, et même aux prisonniers, exigeant que tous soient correctement traités et nourris. 

Frais

Il n'hésitait pas à couvrir les frais de cette assistance en payant de sa poche. À propos de son action humanitaire, nombre d'historiens font remarquer que Bayard n'a pas été beaucoup aidé par son cousin l'évêque, bien moins compatissant que lui à la misère humaine, particulièrement imbu de sa fonction et plein de mépris pour les consuls. 

Extravagances

Bayard aura, au moins une fois, à tempérer ses extravagances. C'est pourtant ce cousin qui sera à l'origine du livre de Champier, d'où nos soupçons sur son impartialité.

Reconquête

En 1523, l'armée royale prépare la reconquête du Milanais, mais le roi est retenu en France par la révolte du connétable de Bourbon.

Milan

L'amiral Bonnivet commence le siège de Milan ; Bayard échoue devant Crémone et revient au sud de Milan, Bourbon, qui a offert ses services à l'empereur, commande l'armée ennemie, mais il est sujet à la jalousie des généraux.

Trahison

Bayard est très gêné par la trahison de son ami le connétable et par la nécessité de combattre contre lui.

Retraite

Bonnivet est blessé et l'armée française, peu motivée, entame une retraite prudente : elle rejoint Novare le 8 avril 1524, traverse la Sesia à Romagnano et le 29 au soir, bivouaque près de Rovasenda.

Assailli

Le lendemain matin, l'armée repart. Bayard, à l'arrière-garde, est assailli par des cavaliers ennemis ; vers midi, il reçoit un coup d'escopette au flanc droit.

Touché 

Descendu de cheval, il est fait prisonnier. On le dépose au pied d'un arbre : il est visiblement touché à mort.

Chevet

Selon Champier, les chefs ennemis viennent à son chevet et lui manifestent leur compassion. Au duc de Bourbon venu le plaindre, il aurait répondu fièrement (selon du Bellay) : monsieur, il n'y a point de pitié pour moy, car je meurs en homme de bien, mais j'ai pitié de vous, de vous voir servir contre votre prince, votre patrie et votre serment.

Mort

Bayard meurt le 30 avril 1524, près de Rovasenda. Il a été pleuré sincèrement par les Français et par les Espagnols, qui, selon la tradition, auraient fait dire pour lui une messe à Roasio dans la chapelle de la Madonna dei Cerniori.

Inhumé

Ramené à Grenoble le 20 mai 1524, il a été inhumé le 26 août 1524 dans la chapelle du couvent des Minimes de la Plaine à Saint-Martin-d'Hères. 

Restes

Une incroyable série de fausses manœuvres, tant au 19e avec le préfet d'Haussez qu'au 20e siècle sous l'occupation allemande, ont abouti à la disparition probablement définitive des restes de Bayard. 

Mausolée

À la collégiale Saint-André de Grenoble, se trouve un mausolée funéraire que la Restauration a élevé à sa mémoire ; sur la place du même nom, on trouve une statue sculptée par Raggi. 

Pontcharra

À Pontcharra, sa ville natale, une statue équestre porte son regard vers le château de ses ancêtres.

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